Traversée #5 - Fermeté
Je suis invitée au Nouveau, et à une grande fermeté – qui n’est pas dureté.
Nombreux sont les labyrinthes, les illusions, les projections, les errances vaines.
J’ai envie de rester ferme. Mon habitude de paresse intérieure, de complaisance est si ancienne, j’y ai tellement cru ! Alors, pas d’éparpillage – ce qui ne veut pas dire sinistre, coupée ou coupante, juste joyeusement concentrée, et détendue.
Ferme, c’est assez alignée pour tout accueillir, c’est donc être vulnérable aussi.
Contradictoire ?
Peut-être, si on voit les choses depuis l’ancien… on imagine « ferme » avec « fort », « droit dans ses bottes » et autres. Mais maintenant en moi, cette fermeté est détermination et ouverture, autrement elle se ferait arrogante et rigide. Ce serait pas marrant, et dommage, parce que la saveur du chemin est éminemment jubilatoire.
Concentrée c’est laisser aller ma tête chercheuse et laisser mon coeur poreux se laisser traverser par l’inspiration du « comment faire » à chaque pas. Rencontrer des réponses et accepter d’être élargie par les erreurs.
Car l’erreur est humaine, tout autant que l’errance, jusqu’au jour où tout cela se dissout dans une bienveillance si dynamique qu’elle revitalise tout du dedans et les notions même d’erreur ou d’errance fondent comme neige au soleil dans l’essence de la bienveillance naturelle. Car puisque nous ne sommes qu’en miracle alors faire le Bien, faciliter, permettre et vouloir le Bien, est la norme des filles et des fils du divin, du vivant.
Bonne semaine de rêve !