Gardienne de la Lune
En gardant ce halo je m’efface.
Il n’est pas si courant de n’être qu’un soupir.
En gardant cette pâleur, je m’enfouis.
Il n’est pas si courant de n’être qu’un frisson.
Je garde sans y être, mine de rien, du bout des cils
Cet espace furtif où se scellent les secrets
Et s’ouvrent en grand à chaque aube
Toutes les portes du Rêve.
Peinture Anne Steinlein. Texte Eva Wissenz.